La crise de chefferie dans le village d’Abatta qui a duré quatre (04) ans connaîtra certainement une issue heureuse définitive, dans les jours à venir, grâce aux bons auspices, à la médiation d’un ‘’fils’’ du village, en la personne du Général Appalo, commandant supérieur de la gendarmerie, de source sûre.
Résident du quartier d’Abatta, le Général Apalo s’est toujours considéré comme un ‘’fils’’ de cette bourgade lacustre. Il est vrai que l’homme n’avait jamais voulu interférer dans la crise qui a rendu ce village très célèbre par sa violence et son Buzz « libérez Alexis, sinon je vais renverser tout l’attieké par terre ». Il avait la possibilité, en sa qualité de garant de la sécurité et de la stabilité, d’imposer la paix par la force, mais l’homme a choisi la voie du dialogue entre filles et fils du village d’Abatta.
Vu donc l’échec de toutes les tentatives de médiations, le sécurocrate, dont le devoir et le pouvoir reposent sur les enjeux de sécurité a décidé de prendre les choses en mains, dans le respect de la tradition, pour trouver une solution définitive négociée entre frères. Étant donné surtout qu’il bénéficie d’une grande admiration dans ce village pour ses générosités à l’égard de la population et de la jeunesse. Ainsi, la semaine dernière, a-t-il réuni, sur une même table, les deux protagonistes notamment le clan Djomo Yacinthe Cristal Méval qui tient la gestion actuelle du village et celui d’Abito Joseph, détenteur d’un arrêté préfectoral mais interdit de séjour au village avec ses partisans. Aucun préalable n’a été posé par l’ancien chef qui a rendu sa démission suite à la confirmation de l’arrêté du chef Abito Joseph par le Conseil d’Etat, dans un esprit de respect des lois. Les frères ennemis se accordés autour du Général pour le retour de la paix comme le Président Trump l’a récemment réussi entre Palestiniens et Israéliens.
Les deux clans, mains dans la main, célébrant la paix retrouvée
Les deux parties sont donc retournées sur leurs bases pour disposer les esprits de leurs partisans respectifs au dialogue prôné par le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale. La deuxième réunion projetée en fin de séance le mardi 14 octobre 2025, s’est finalement tenue ce mercredi 15 octobre 2025 à son domicile pour une question de force majeure. A cette rencontre a pris part le jeune Député-Maire de Bingerville, Issouf Doumbia, qui selon nos sources a joué un rôle décisif en tant que modérateur. Il est vrai de faire la paix mais celle-ci est-elle possible quand des fils du village est en prison relativement à cette crise?
Le Général a imploré les plaignants à faire amende honorable, au nom de la paix, pour la libération d’Alexis AHOUO, lors de l’appel interjeté par le clan DJOMO. Une photo de famille a été prise par les deux parties pour sceller irréversiblement la paix.
Au sortir de cette importante rencontre, l’ensemble des participants issus des deux parties semblent confiants quant au règlement définitif de cette grande crise. Le général et ‘’fils’ du village a invité les deux parties au partage équitable du pouvoir tel que prévu par les textes issus de la médiation du Sous-préfet de Bingerville baptisé le 6-6. Le clan Abito et celui de DJOMO ont pris l’engagement ferme de respecter les décisions arrêtées, sans toute forme de procès afin d’aller à la paix.
Si cette médiation généreuse du Général ramène définitivement la Paix dans ce conflit devenu trop complexe au fil des années, il ne sera plus question de rechercher un vainqueur du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix ailleurs. Il se trouve tout près de nous à Abatta, et a pour nom Alexandre Apalo Touré.
Les jours à venir nous situeront davantage.
Léon SAKI