Le putsch militaire avorté au Bénin livre un message clair. La France défend âprement son pré-carré ouest-africain et entend soutenir fermement les derniers régimes sous sa coupe, même dans leurs dérives démocratiques.
Ainsi, c’est l’Hexagone qui a sauvé le pouvoir de Patrice Talon. Le ramdam d’une CEDEAO aux ordres et la promptitude de sa constipée force en attente ne s’expliquent que par les instructions élyséennes.
En même temps, le Bénin a permis de battre en brèche toute la propagande qui annonçait le départ des forces françaises de Côte d’Ivoire. Le baptême du 43 è Bima en camp Ouattara Thomas d’Aquin n’a été qu’une mise en scène.
Les soldats français sont toujours bel et bien là. Pour une raison simple. Les accords de coopération militaire continuent d’exister et ont même été renforcés après la prise du pouvoir de Ouattara en 2011.
Et c’est donc d’Abidjan, leur base, que les forces spéciales françaises ont rallié Cotonou pour sauver Talon, le dimanche 7 décembre 2025. La françafrique a encore de longs jours devant elle.
F. M. Bally