Léon SAKI 
La Côte d’Ivoire part aux législatives le 27 décembre 2025. Avant l’entame de cette compétition électorale importante, le Ministre d’Etat, Tené Birahima Ouattara a choisi de se confier aux gardiens des traditions de la commune d’Abobo.
Selon lui, l’Afrique des valeurs ne peut se construire sans le respect et le culte de nos traditions. Comment peut-on réussir un projet sans la bénédiction des mânes et des propriétaires terriens?
Le 4 décembre dernier, accompagné d’une forte délégation, il s’est rendu auprès des quatre (4) chefs de villages mères de la commune d’Abobo, notamment Abobo Baoulé, AboboTé et Anonkoua Kouté pour montrer son attachement à la tradition. En reconnaissance de cette démarche, les trois (3) chefs Aloucou Clément, Djako Arsène et Akré Marc ont fait de lui fils Atchan, l’intégrant ainsi à la génération Tchagba au pouvoir, avec pour nom de Baptême, «Akré-ko» c’est-à-dire Akrè le Grand.
Pour le Chef du village d’AboboTé, DJAKO Arsène, professeur des universités et intellectuel de premier plan dont la renommée traverse les frontières pour l’immensité de ses enseignements et travaux doctoraux, cette posture du Ministre d’Etat ivoirien qui est à saluer, relève d’un symbolisme puissant montrant que le respect des traditions est fondamental. Il s’incarne, dira-t-il, dans des allégories puissantes, allant des totems et masques aux rites de passage, qui expriment l’identité et la cohésion sociale.
«Le Ministre d’Etat connait la tradition, il honore la tradition et respecte ceux qui l’incarnent», a remarqué le Chef Djako. Il continue pour dire que, de tous les candidats en course aux législatives du 27 décembre prochain, bien qu’étant le favori, il est le seul à s’être rapproché des chefs de villages et à avoir respecté la tradition. C’est pourquoi, il ne peut que soutenir sa candidature, non pas dans un esprit d’engagement politique mais dans un esprit de dialogue des cultures entre le modernisme et le traditionalisme.
